Voilà 100 ans qu’IBM est en France! Alors qu’on pourrait croire que du haut de son siècle d’existence, la Société savourerait ses vieilles années, c’est plutôt un nouveau bouleversement de notre quotidien que prépare IBM pour les prochaines années.
C’est en juillet 1914 que l’ancêtre d’IBM s’est installé en France. Depuis IBM n’a jamais quitté l’Hexagone et a multiplié les ouvertures d’agences et centres de recherche. C’est d’ailleurs suite à une sollicitation d’IBM, et plus précisément de son PDG, Christian de Waldner, au professeur Jacques Perret de la faculté des lettres de l’Université de Paris, que le mot ordinateur était créé le 16 avril 1955. Après 100 ans d’existence, IBM s’apprête à nous faire vivre une nouvelle révolution.
Du hard au soft
La Computing Tabulating Recording Company, première appellation d’IBM, commercialisait à l’origine des « horloges, tous appareils de contrôles, accessoires et produits similaires ». Nous sommes alors dans les années 1910 mais tout au long du 20ème siècle, IBM n’aura de cesse de proposer de nouveaux produits qui vont s’imposer partout dans le monde : machine à calculer, ordinateur central, langage informatique, disquette…
Avec les avancées technologiques, le regard d’IBM s’est tourné, non plus seulement vers les machines (le « hard ») mais sur ce qui va permettre une utilisation renouvelée de ces matériels : logiciels, solutions informatiques, big data et surtout le cloud computing dont on nous prédit aujourd’hui le développement massif dans les foyers et entreprises.
Le pari de l’humain pour dessiner l’informatique de demain
Après avoir vécu une période économiquement difficile dans les années 1980, IBM sait aujourd’hui plus que quiconque que la clé du succès réside dans l’innovation constante et la recherche.
Pour cela IBM a toujours pu compter sur ses « IBMer », d’après le nom donné à ces salariés dévoués à leur entreprise et qui ont largement participé à la renommée de la société. Ainsi, en France, la société a pu compter pas moins de 25 000 collaborateurs dont de nombreux chercheurs.
Parmi ces collaborateurs, IBM peut se gargariser d’avoir pu bénéficier des compétences exceptionnelles de Benoit Mandelbort, mathématicien de génie, ou encore de celles du Britannique Stuart Parkin qui a reçu, le 9 avril 2014, le prix Millenium. Ce prix, qui est l’équivalent du prix Nobel pour les innovations qui « améliorent la qualité de vie des gens dans la durée », vient reconnaitre les travaux remarquables du Professeur Parkin et plus particulièrement « ses découvertes, qui ont permis de multiplier par mille la capacité de stockage des disques magnétiques », comme l’a souligné la fondation à l’origine du prix.
Une nouvelle révolution ?
IBM s’était implanté en France en 1914, à une époque où l’informatique n’existait même pas. Aujourd’hui, et après avoir passé 50 ans à utiliser l’informatique de manière prédictive, IBM mise sur une informatique cognitive c’est-à-dire qui va analyser son environnement, ce que nous faisons, et va essayer de sonder ce que nous pensons pour offrir une utilisation intelligente des appareils.
Cette informatique n’est pas qu’un rêve mais déjà réalité au travers d’un ordinateur fabriqué par IBM et doté d’une intelligence artificielle ainsi que de capacités analytiques avancées lui permettant d’apprendre tout seul et de progresser. Ce qui ressemble fort à une nouvelle révolution dans le domaine informatique porte un nom : Watson, en référence à Thomas J. Watson, l’homme considéré comme le père fondateur d’IBM. L’esprit IBM ne semble donc pas prêt à s’éteindre.