L’écolabel européen pour tout mettre au vert
Ultime label s’il en est, l’écolabel européen a su marier allègrement deux concepts tendances de ce début de siècle : une reconnaissance qualitative de niveau international (label européen) touchant à un domaine plus que porteur, l’écologie. Résultat : un Jackpot assuré !
Les écolabels ont pour ambition de distinguer des produits et des services plus respectueux de l’environnement. Leurs critères sont sensés garantir l’aptitude à l’usage des produits et services, et une importante réduction de leurs impacts environnementaux tout au long du cycle de vie dudit produit.
L’écolabel : déculpabiliser de tous sentiments d’acheteur pollueur !
Autrement dit, acheter un produit labélisé éco vous déculpabilisera de tout sentiment d’acheteur pollueur ! Adieu tout complexe ! Ces produits garantissent un impact moindre sur l’environnement lors de leur production voire de leur consommation.
A l’heure actuelle, deux écolabels sont délivrés en France : la marque NF Environnement pour le marché français et l’écolabel européen pour le marché de l’Union Européenne.
L’écolabel ou le marketing vert à l’échelle européenne
Le marketing a pour talent de créer une envie chez le consommateur, de faciliter la rencontre entre un client et un produit. En somme, un petit coup de pouce pour faciliter la transaction. Tous les moyens sont bons, surtout ceux populaires.
L’Ecolabel européen pour qui ? Comment ?
Décidément très alerte et conscient de sa capacité d’attraction, l’écolabel est un outil qui frôle la perfection puisque applicable à tous et à tout ! Produit alimentaire ? Appareil ménager ? Prestation de service ? Aucun problème, tant que le produit ou service est à destination des consommateurs ou à des utilisateurs professionnels, l’apposition du label est possible ! A l’heure actuelle on recense plus de 50 catégories de produits éco labélisés au niveau européen.
Les entreprises qui souhaitent l’obtenir peuvent en faire la demande facilement. Toutefois il faut compter quelques milliers d’euros avec un plafond fixé à 10 000 euros pour les plus grosses entreprises, le calcul de cette certification se faisait sur la base du Chiffre d’Affaire de l’entreprise demandeuse.
Les conditions à remplir sont claires, puisqu’elles sont peu ou prou les mêmes que celles des réglementations légales déjà en vigueur. Parfois les exigences sont un peu plus sévères, toutefois les coûts de production d’un produit éco labélisé à grande échelle sont les mêmes qu’un produit non-labélisé. On compte aujourd’hui plus de 1200 produits labélisés de cet écolabel européen.
L’Ecolabel, C’est bien !
Demander ce label vert coûte de l’argent, prend du temps, nécessite une mise aux normes parfois, quel est alors l’intérêt de rechercher une telle norme ?
Et bien la réponse est donnée par l’écolabel lui-même, engranger un capital sympathie, un capital confiance vis-à-vis des clients. Alors que l’on pouvait estimer légitimement que ces labels avaient en priorité une vocation de gage de qualité, ce but est désormais relégué au second plan. Ce qui compte aujourd’hui, c’est attirer le chaland via un label crédible et tendance !
Résultat garanti! A titre d’exemple La société française l’Arbre Vert, pionnière de l’écolabel a été la première à obtenir la certification pour les shampooings et gels douches. Depuis son chiffre d’affaire annuel est passé de quelques centaines de milliers d’euros à 26 millions d’euros. Investissement plus que rentable.
L’Ecolabel européen, c’est mieux !
Un Ecolabel, c’est bien ! Un écolabel européen c’est mieux ! C’est même le mieux que l’on puisse espérer, puisqu’il s’agit là du seul écolabel reconnu dans l’ensemble de l’Union Européenne. Soit la garantie d’une reconnaissance à l’échelon européenne et une belle promotion sur l’ensemble des territoires qui la compose.
Alors que ce label avait pour objet premier de valoriser une économie verte et féliciter les acteurs les plus consciencieux, l’écolabel n’est désormais plus une reconnaissance mais un véritable but recherché par les entreprises conscientes de l’impact d’un tel signe distinctif. Qui aurait pu croire que la contrainte écologique deviendrait un objectif !
D’autant plus que finalement peu de personnes ont demandé et obtenu ce label qui reste encore peu connu et convoité !